La vie file. Parfois doucement, parfois à toute allure.
Avez-vous raconté aux vôtres vos souvenirs, votre enfance, votre vie professionnelle, vos engagements, les personnes à qui vous voulez rendre hommage ? Que voudriez-vous leur transmettre ?
Vous souhaitez partager votre vie de tous les jours, comme une mémoire à transmettre, un témoignage de ce que vous avez vécu, du plus simple au plus extraordinaire de toute vie.
Je vous propose de vous asseoir, de me raconter votre histoire que je mettrai en mots pour écrire votre biographie. Au bout de ce chemin : un livre que vous pourrez choisir d’imprimer pour l’offrir autour de vous. Un livre, comme lien précieux entre les générations.
« Une expérience à vivre »
« Un lien entre les générations »
« Vous pensez n’avoir rien d’intéressant à raconter ? Laissez-vous guider par le biographe ! »
« Une transmission de la mémoire familiale »
« Un cadeau à offrir à ses parents, ses grands-parents »
« Une relecture de la richesse de toute vie à l’aube de la retraite »
« Un récit de vie qui prend forme grâce à la plume d’un biographe »
Je dois beaucoup à ma grand-tante, Taté, le goût pour les histoires familiales.
Nous nous asseyions toutes les deux à son bureau. C’était un petit secrétaire d’angle en bois, avec un abattant recouvert de cuir marron, aux multiples tiroirs renfermant les trésors des générations passées : une loupe, une tabatière, des diplômes, des images pieuses, des coupures de presse, des carnets de notes de sa propre grand-mère.
Taté me demandait alors d’écrire pour elle les souvenirs que lui évoquaient les photos qu’elle avait choisies, avec l’intention et la joie de créer ainsi des ponts, du lien, du liant dans notre histoire familiale. De nous transmettre ses souvenirs comme un cadeau à transmettre à notre tour.
Taté m’a légué son bureau, transmis dans la famille par les femmes depuis quatre générations. C’est moi qui m’y assois aujourd’hui avec délice pour prolonger tous les dialogues épistolaires qu’il a déjà recueillis.
C’est ainsi que la biographie a croisé mon chemin.
Je vous propose de m’inviter sur le chemin de votre histoire pour la mettre en mots afin que vous puissiez l’offrir autour de vous à votre tour.
Pour créer votre biographie, je vous propose plusieurs séances d’une heure pour vous écouter, guider la conversation et ainsi rédiger ce que vous aurez confié. À vous de décider pour qui et ce que vous voulez écrire !
Une solution simple en 4 étapes :
Un entretien préalable, à votre domicile, pour que nous puissions faire connaissance et évoquer votre projet. Cet entretien est gratuit et sans engagement de votre part. Si vous confirmez votre accord, nous signerons un contrat.
Vous me racontez votre histoire, vos souvenirs, en vis-à-vis, chez vous, en plusieurs entretiens d’une heure chacun. Vous n’avez rien à préparer. Vous relisez et corrigez le texte que j’écris au fur et à mesure pour qu’il soit le vôtre. Vous choisissez quelques photos d’illustration, si vous le souhaitez. À la fin : votre biographie dactylographiée imprimée en A4.
Nous préparons ensemble l’impression de votre livre, en 4 exemplaires minimum. Par un devis additionnel, je prends en charge : - la mise en page du livre au format A5 - la conception de la couverture de votre livre : je vous ferai plusieurs propositions - la mise en lien avec l’imprimeur pour que vous n’ayez qu’à régler l'imprimeur et réceptionner les exemplaires à votre domicile.
Et vous offrez à vos proches un cadeau inédit qui vous raconte et transmet l’important.
Notre forfait comprend 10 entretiens de 1 heure, assortis chacun, pour moi biographe, de 5 heures d’écriture.
Chaque séance est facturée 300 € (entretien et écriture).
Vous avez la possibilité de régler en trois fois ou à chaque séance.
Anne-Sophie Rocher, Lyon 5e
N'hésitez pas à me contacter pour parler de votre projet.
06 84 01 39 09
Je reviens d’un premier entretien. La narratrice a été généreuse en détail. Tout ceci et l’ambiance de la pièce où nous étions installées tournent dans ma tête, tout comme les tournures de phrases. Et je sais que, si je n’écris pas tout de suite, a minima des bribes, je perdrai la magie de l’instant, l’association du récit et de son contexte. Écrire tout de suite comme pour prolonger le dialogue, cela me semble primordial, inspirant. Les mots tournent. Je cherche, corrige, illustre. Je délaisse pour cela papier et crayon pour un ordinateur, que je n’aime guère, mais qui permet d’écrire au fil de l’eau et des pensées, grâce aux notes manuscrites prises. Et puis, de réorganiser les paragraphes.
J’ai l’impression d’avoir face à moi le visage de ma narratrice quand elle se racontait tout à l’heure. Un visage souriant, encourageant, mais immobile, qui semble veiller sur ce travail d’écriture et renvoie parfois une moue désapprobatrice, invitant à reformuler, à davantage de justesse. À se remettre à l’ouvrage en somme et créer, à tisser autrement les mots de l’histoire pour que mes yeux ainsi que ceux de ma narratrice pétillent ou soient émus à la lecture du chapitre.
J’aurai besoin de m’isoler pour cela chez moi au calme, pas dans un café où mille bruits peuvent déconcentrer. Recréer le face-à-face imaginaire pour mieux restituer les confidences. J’ai conscience d’être dépositaire d’un trésor, celui qui donne à chacun sa dignité : son histoire, avec ses beautés et ses fragilités. Je ne pourrai l’écrire dans vos biographies, pour rester fidèle à ce qui a été exprimé, mais j’exprime ici à chacun de mes narrateurs ma profonde gratitude et reconnaissance de biographe pour les histoires partagées et la confiance que nous avons instaurée.
Merci de m’avoir invitée momentanément sur le chemin de votre histoire.
Merci pour le témoignage reçu de votre part, écrit par mes mots et enfin transmis par vos soins.
Une nécessité d’exprimer les choses en prenant le temps de les énoncer, y réfléchir en amont. Voici comment je réagis à des nouvelles apprises, des faits. M’asseoir au bureau d’angle offert par ma grand-tante Taté. Un bureau qui a déjà accueilli des milliers de correspondances de générations successives de femmes de la famille. J’aime ce secrétaire dont les multiples tiroirs abritent toujours les petits carnets de mon arrière-arrière-grand-mère, les diplômes de Taté, ses médailles miraculeuses, des objets du passé et tant d’autres trésors.
Sur ce petit abattant habillé de cuir marron, j’aime poser un papier à lettres, le livre de vie de mes enfants, une correspondance débutée avec eux depuis leur naissance. Enfin, à dire vrai, c’est davantage un témoignage de vie partagée : de leurs succès, leurs espoirs, leurs efforts, leur courage devant l’adversité. Comme un coffre-fort de trésors dont je suis le témoin et que je veux leur transmettre comme un cadeau socle quand ils s’envoleront et surtout, surtout, quand je ne serai plus là et que mes mots diront à ma place combien je les aime et combien ils peuvent être fiers d’eux. Je suis souvent émue quand j’écris pour eux, saisie par le vertige d’années sur terre non éternelles, mais convaincue que les souvenirs créés sont infiniment précieux, donnent de la saveur à la vie et embellissent le quotidien. L’écriture comme une urgence de dire aux miens que je les aime, de transmettre une émotion.
L’écriture, c’est aussi chercher inlassablement la justesse des mots choisis, la forme d’une phrase, traquer ce qui pourrait être compris autrement, révéler l’émotion sous-jacente de la manière la plus ajustée possible.
Écrire pour faire passer une émotion, rejoindre celui qui est loin. Et à travers une biographie, donner à voir que le temps passé à confier et écrire ses souvenirs fait partie du cadeau, tout comme un livre offert.
L’écriture comme un lien.
La marée monte, je l’aperçois depuis la baie vitrée du salon de la maison extraordinaire de mes grands-parents que j’aime tant. La lumière du jour décline, il a fait beau plusieurs fois aujourd’hui. Au porte-manteau de l’escalier de la cave sont accrochés des cirés, sur lesquels perlent encore des gouttes de pluie, témoin du grain essuyé pendant notre balade sur le sentier des douaniers.
Il fait sombre désormais, j’entends Maman entonner le refrain quotidien : « les enfants, au bain ! ». Ce que Maman ignore à ce moment-là, c’est la raison pour laquelle nous rusons tant pour échapper à ce moment. La salle de bain de la maison est au sous-sol, à côté de la cuisine. Il y a toujours du bruit dans cette pièce : le sifflet d’une Cocotte-Minute, le ronronnement de la machine à laver ou le cliquetis d’une présence rassurante. Mais ce que les grandes personnes ignorent, c’est que, pour parvenir devant la salle de bain, il convient de descendre un escalier qui longe une fenêtre. Une fenêtre sans persiennes, sans rideaux, une fenêtre qui renvoie l’obscurité totale de l’extérieur.
Oser ouvrir la porte de cet escalier, s’aventurer sur les marches de pin et les descendre prudemment relève déjà d’une bravoure certaine. C’est sans compter le dernier tiers de l’escalier qui longe cette fameuse fenêtre. Depuis l’escalier étroit, nulle échappatoire pour s’en éloigner, la rampe nous bloquant le passage. Pourquoi les adultes n’ont-ils pas conscience qu’au milieu de cette fenêtre peut surgir à tout moment un visage, par surprise ? Au pire, c’est un visage menaçant d’un inconnu, forcément mal intentionné. Au mieux, c’est celui d’un cousin ravi de provoquer les petits.
À ce moment-là, sur les marches le long de l’ouverture redoutée, tous les bruits de la maison disparaissaient comme par enchantement et je n’entendais que le battement sourd de mon cœur, résonnant comme un glas funèbre.
Après les olympiades organisées, on a sorti les jus de fruits sur la balustrade de la terrasse et on refait le match de la joie des vainqueurs, des facétieuses tricheries, des enfants ou des parents les plus investis. Quatre familles, aux tenues assorties pour former les équipes. La famille blanche, la rouge, la bleue, la rayée. Un week-end presque improvisé à la campagne, pour lequel les amis du quartier ont migré dans notre fief familial. Le cadre change, propice à créer des souvenirs communs, à renforcer l’amitié.
Les sourires font plaisir à voir sur la photo. Il fait si beau ce jour-là. Un instantané de bonne humeur, de joie partagée, du bonheur d’être ensemble, tous serrés, les enfants sur les genoux. Une pause câlins au milieu des activités. Et comme sur une photo de famille, des visages cachés. Celui d’Anna, un œil d’Hélène. Normal, nul photographe pour y veiller puisque seul un appareil photo, programmé à distance, nous permet d’être tous les dix-sept sur le cliché.
On aimerait que ces maisons de famille, qui traversent les âges, insufflent force et stabilité à nos vies. Les enfants ont désormais grandi, les aînés se lancent dans leur vie, D. nous a rejoints. Et les parents s’accordent à dire, en regardant la photo, qu’ils ont si peu vieilli… C’est si doux ces petits mensonges collectifs. Mais la vie est parfois loin d’être linéaire, les séparations sont autant de tristesses partagées. Pourtant, au milieu des bourrasques, une amitié, forte de la joie de ces moments vécus ensemble. Une famille de cœur choisie.
Merci les amis.